Peux-tu nous dire quelques mots sur ta méthode de création « écriture vivante » et comment tu as abordé la mise en scène de Faon ?
C’est une méthode que j’ai développée avec Pascal Brullemans il y a un certain temps : une écriture de plateau à partir d’une scénographie. Dans ce cas-ci, je souhaitais une scéno un peu bicéphale ; deux espaces distincts qui se côtoient, mais deux époques différentes qui vivent parallèlement. Donc, avec le concepteur Pierre-Étienne Locas, on a imaginé le décor, on l’a fait construire, installé dans notre salle de répétition et les interprètes ont commencé à improviser dedans, avec la lumière, la musique, des images et des extraits vidéo. Ensuite on a dû faire plein de choix. On a jeté, gardé, peaufiné. Marie-Christine, l’autrice, était là et elle notait tout. Puis, elle est partie en écriture pendant trois ou quatre mois, mais on est resté en constant dialogue elle et moi.
La musique originale est signée par Viviane Audet, mais la conception sonore est de vous deux. Qu’avais-tu en tête comme ambiance musicale au départ ?
Autres suggestions d’œuvres, d’artistes ou d’inspirations artistiques dans la création de ce spectacle (toutes disciplines confondues) ?
Je suis très inspiré par les images et les photos. Il y a un photographe que j’aime particulièrement et qui m’influence beaucoup : Gregory Crewdson. Pour le climat de ses photos.
Particulièrement son livre Sous la surface des roses | Beneath the Roses.