PIÈCES

UNE VISITE PIÈCE PAR PIÈCE DU THÉATRE DENISE-PELLETIER

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PIÈCE PAR PIÈCE

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    Billetterie

    Construit en 1929 par l’architecte Emmanuel-Arthur Doucet, le bâtiment a d’abord accueilli le cinéma Granada jusqu’à la fin des années 60.

    À l’époque, il est l’un des cinémas les plus sécuritaires de la métropole, construit à la suite du drame sans nom où 78 enfants ont péri dans l’incendie du cinéma Laurier Palace en 1927, alors situé à seulement quelques pas.

    C’est d’ailleurs à partir de ce moment que les issues de secours dans les lieux publics s’ouvrirent vers l’extérieur et ne purent plus se verrouiller de l’intérieur.

    Le hall d’entrée du théâtre offre pignon sur rue à la billetterie. À l’intérieur, les corniches et les décorations donnent une touche luxueuse au lieu et, dès leur arrivée, font rêver les spectateurs le temps d’une soirée au cinéma.

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    Le foyer

    Le foyer doit son nom au fait qu’avant le XXe siècle, c’était le seul lieu chauffé des théâtres. Les comédiens et les spectateurs s’y réchauffaient.

    La tendance de l’époque était aux « atmospheric theaters », dont le style empruntait les codes d’un thème précis. Au Théâtre Denise-Pelletier, le foyer représente une cour intérieure espagnole, telle qu’imaginée par l’un des plus importants décorateurs en Amérique du Nord : Emmanuel Briffa. On lui doit plusieurs décors de cinémas montréalais tels que le Corona, le Rialto, le Métropolis (M Telus) et l’Impérial, qui brillent toujours dans la métropole, ainsi que le Palace, l’Empress, le Rivoli, le Belmont, et plusieurs autres joyaux architecturaux de la côte Nord-Est des États-Unis.

    Dans les années 1930, comme la télévision n’existait pas encore, les gens se rassemblaient au cinéma pour voir les nouvelles sur grand écran. On se réchauffait alors près des foyers et on se parfumait chacun à sa façon : dans le « Powder room », la salle de maquillage réservée aux femmes, qui occupait jadis l’espace actuel dédié aux hommes, et dans le « smoking room », le fumoir destiné aux hommes, inversement situé où logent les toilettes des femmes aujourd’hui.

    Aux extrémités du foyer, deux boutiques avaient pignon sur rue :

    Dans l’alcôve Ouest, située du côté du parvis de l’actuelle Salle Fred-Barry, on trouvait une chapelière. De l’autre côté, dans l’alcôve Est, du côté du boulevard Morgan, un magasin de bonbons et de friandises glacées faisait saliver petits et grands.

    Lorsque l’heure de la projection approchait, les spectateurs se dirigeaient au cœur du théâtre, dans la grande salle. On y accédait par un grand couloir central situé derrière le bar actuel, qui arrivait au centre de la salle. Ce type d’entrée, offrant un large passage, date de l’époque romaine et se nomme « le vomitoire ». Ce dernier a été remplacé par deux entrées distinctes à l’étage, pour un accès plus fluide.

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    Le pénitent

    Le nom de pénitent vient du fait que cet espace servait à mettre « en pénitence » les retardataires et les trouble-fêtes jusqu’à ce qu’ils puissent réintégrer la salle de spectacle, lors d’un changement de scène par exemple.

    À l’époque du cinéma Granada, une grande cabine de projection occupait toute la partie centrale. Au plafond, un puits de lumière s’ouvrait pour rejeter les fumées toxiques qui provenaient des projecteurs. Les gradins s’étendaient jusqu’au mur du fond. Leur pente a d’ailleurs inspiré les architectes pour la fenestration actuelle.

    Les plafonds peints, que l’on découvre en montant à l’étage, ne sont pas d’origine. À l’Ouest, un ciel rougeâtre, représentant l’art de la Tragédie, accueille les spectateurs de la section impaire, tandis qu’à l’Est, c’est un ciel bleu, symbole de la comédie, qui surplombe l’entrée du côté pair.
    Les multiples luminaires blancs rappellent la constellation qui ornait jadis le plafond de la salle du cinéma Granada.

    Avant les rénovations de 2009, des fenêtres vitrées permettaient de suivre ce qui se passait sur scène. Deux écrans les remplacent aujourd’hui.

    Dans le pénitent comme sur scène, la lumière est essentielle, qu’elle soit simulée ou naturelle comme celle qui traverse les trois vitraux de style Art déco.

     

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    Les 3 régies

    Lorsque les spectateurs prennent place dans la salle, il est rare qu’ils remarquent ce qui se trame derrière eux. Pourtant, c’est à partir de là que sont données toutes les indications techniques nécessaires au spectacle.

    D’abord, à la régie centrale, le chef sonorisateur s’occupe de créer l’ambiance sonore, après avoir préalablement positionné chaque source de son dans la salle et sur la scène, à partir du plan de conception sonore du spectacle.

    Depuis la régie, il peut contrôler chacune des 34 boîtes de son réparties un peu partout dans la salle : cadre de scène, sous l’avant-scène, dans les corniches orientées vers le plafond, au plafond, sur le mur arrière. Cela permet de créer différents effets.

    Il est rare d’avoir recours à des voix amplifiées au théâtre, mais la personne qui s’occupe de la conception sonore peut choisir de le faire. Ainsi, d’autres sources sonores sont ajoutées sur scène au besoin et en fonction de chaque production.

    Côté jardin, dans la régie technique, se trouve le régisseur. Véritable chef d’orchestre de la pièce, c’est la personne qui donne le signal au sonorisateur, au machiniste, au cintrier et à l’éclairagiste pour produire différents effets à un moment précis. Il peut même diriger l’entrée en scène d’un comédien à l’occasion.

    Côté cour, dans la régie opposée, le chef éclairagiste manie les 300 projecteurs d’éclairage, tous contrôlables individuellement. Il manipule sa console avec doigté et transforme la scène selon l’atmosphère recherchée par le concepteur d’éclairages.

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    La Salle Denise-Pelletier

    Côté cour, côté jardin. Pourquoi ne pas utiliser tout simplement la gauche et la droite ? Parce que la gauche de la régie ou des spectateurs assis dans la salle n’est pas la même gauche de ceux et celles qui s’activent sur scène. Encore utilisés aujourd’hui, les termes « à cour » et « à jardin » remontent à l’époque où les spectacles étaient présentés dans des châteaux.

    Pour s’y retrouver, si on est assis dans la salle : jardin est à gauche et cour à droite. Pssst… Sachez qu’un des bons trucs encore utilisés à ce jour par les équipes de production est l’utilisation du terme « Jésus-Christ » comme moyen mnémotechnique pour se rappeler où est situé Jardin (Jésus) et Cour (Christ), lorsque l’on fait face à la scène. On ne l’oublie plus jamais une fois que l’on sait !

    Lorsque la salle est à sa pleine capacité, un total de 800 personnes peuvent assister à la représentation, soit moitié moins qu’à l’époque du cinéma Granada qui comptait 1600 sièges. Leur nombre a été réduit pour permettre la création des régies et surtout de la scène actuelle lors des rénovations de 1976. Tout a été repensé dans une perspective théâtrale, jusqu’à l’inclinaison des gradins qui a été accentuée. En effet, au cinéma, la pente était plus douce, parce que la tête des spectateurs se relève pour regarder un écran. Alors qu’au théâtre, notre regard se fixe plutôt au pied de la scène.

    Cet aménagement des gradins, dont chaque siège est décalé en quinconce et où tout le public fait face à la scène, porte le nom de salle à l’italienne.

    Les pilastres et les architraves qui semblent en véritable pierre sont en fait en plâtre, recouverts de patine et de feuilles d’or et d’argent. Combinés au velours rouge des sièges, ils donnent une élégance quasi royale à cette enceinte. D’ailleurs, la première rangée de la seconde section se nomme « la rangée du Prince ». Elle est prisée pour l’espace qu’elle offre et sa position centrale dans la salle.

    À l’époque du Granada, le plafond était peint et on pouvait y entrevoir des cimes d’arbres et des vignes, toujours dans l’esprit du thème de la cour intérieure espagnole. De petites ampoules y créait un effet de ciel étoilé et quelques projecteurs y simulaient des nuages. On raconte même que l’un d’eux projetait un avion en vol.

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    La scène

    Du temps du cinéma Granada, on trouvait une fosse d’orchestre située à l’avant-scène.

    La scène quant à elle, se déployait plus loin, jusqu’à l’arrière-scène actuelle. Les colonnes à cet endroit marquent l’ouverture de l’ancien cadre de scène. Ce dernier fût avancé lors de l’agrandissement de la scène, en 1976.

    L’actuel plancher est composé de trappes mesurant 4 pieds par 8 pieds, qui peuvent être enlevées afin de créer des ouvertures dans le plancher. À l’avant-scène, par exemple, les praticables s’enlèvent au besoin. On peut alors créer des ouvertures pour installer de l’équipement.

    Un total de 28 porteuses comportent les cintres du théâtre. Il s’agit de perches sur lesquelles on peut accrocher projecteurs, décors, rideaux, … en résumé, tout le nécessaire pour jouer avec les perceptions du spectateur.

    Côté cour, le cintrier manœuvre les porteuses, non pas en comptant sur sa force herculéenne pour lever les éléments, mais en s’appuyant plutôt sur un calcul bien précis des charges. Il doit déterminer le poids de tout ce qui est installé sur une porteuse et ajouter le même poids dans le panier de charges. Ainsi, le système peut agir comme une balance en soulevant ou descendant les porteuses.

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    L’arrière-scène

    Lors d’une représentation, un ballet soigneusement chorégraphié s’effectue à l’arrière-scène, où s’enchaînent les changements de costumes, les retouches, les relectures de dernière minute et les directives des machinistes. Il n’est pas rare que l’on y installe une loge de changement rapide pour éviter aux interprètes d’avoir à redescendre dans leurs loges pour un changement de costume pendant la représentation.

    Tel un cabinet des curiosités, on y trouve de tout : fils, câbles, boulons, rampes de projecteurs, une panoplie de gélatines de couleur servant aux différents effets d’éclairage, échelles, balais, éléments de décor, table d’accessoires, etc. Les lieux servent aussi à entreposer les équipements, et ceci, pratiquement jusqu’au plafond.

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    Les trappes

    Peu le savent, mais dans les entrailles du Théâtre Denise-Pelletier se tapissent des personnages qui n’attendent que leur tour pour arriver par surprise sur scène. Grâce à des trappes et à des escaliers amovibles, on peut faire apparaître, puis disparaître, interprètes ou accessoires au moment opportun. Tout le plancher central peut s’ouvrir afin de s’adapter à la mise en scène de chaque pièce.

    Plusieurs boîtes de branchement pour l’éclairage et pour l’audio-vidéo se trouvent aussi sous les trappes. Côté cour, les conduits électriques servent au passage des circuits audio-vidéo qui convergent tous dans la salle d’aiguillage qui y est située près de l’escalier menant aux loges. Un couloir technique, servant à l’époque pour le passage des conduits de vapeur du système de chauffage, ceinture la vieille partie du bâtiment. Pour les interprètes, c’est aussi un lieu de passage rapide vers les loges.

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    Le salon vert et les loges

    Là où on ne manque pas d’histoires à raconter, c’est bien dans les loges, lieu de toutes les transformations physiques !

    C’est ici que l’on donne les notes de jeu aux interprètes, après les dernières répétitions. Hormis ce moment qui peut parfois être fébrile, les lieux servent généralement à relâcher la pression et à manger entre les deux représentations d’une même journée ou après un spectacle.

    Ici, au Théâtre Denise-Pelletier, le sanctuaire de la préparation se nomme « le Salon Vert ». À chaque interprète sa loge avec miroir, à moins d’une très grande distribution où plusieurs doivent se rassembler dans une même pièce.

    Un système de retransmission audio-vidéo permet aux interprètes de suivre l’action sur scène.

    Contrairement à ce que l’on peut penser, nos comédiens et comédiennes doivent se maquiller et se coiffer seuls. Une fois les maquettes de référence approuvées, les artistes sont convoqués pour une séance de test de maquillage et de coiffure, avec la conceptrice qui les a imaginés. Dès la première du spectacle, c’est à eux de le reproduire, à partir de l’image de référence.

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    L’atelier des costumes

    Et que serait un maquillage sans le costume qui le complète ?

    Notre cheffe habilleuse a aussi sa propre loge. C’est ici que se font les derniers essayages et ajustements avant la représentation.

    Elle est aussi la gardienne d’une multitude de petits accessoires qui permettent d’ajouter la touche finale aux costumes. Ceux-ci sont l’œuvre de concepteurs ou conceptrices de costumes, souvent assisté·e·s de plusieurs couturiers et assistants en atelier de confection.

    En règle générale, on crée des costumes originaux pour chaque spectacle. Comme pour le maquillage, les interprètes s’habillent seuls, aidés au besoin par la cheffe habilleuse durant les représentations.

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    Le magasin de costumes et d’accessoires

    Ces lieux, qui délimitaient l’ancien cadre de scène, ont été convertis aujourd’hui en magasin de costumes et d’accessoires de toutes sortes.

    Au terme d’une pièce, le théâtre ne conserve que très peu de costumes contemporains. En revanche, de véritables vêtements de collection tirés d’époques anciennes sont entreposés dans le costumier. Toutefois, après le réaménagement des espaces en 2009, 60% du costumier a été vendu.

    À part des vêtements de base, comme des capes, des jupons ou des chemises, les costumes sont rarement réutilisés. Ils sont faits sur mesure et les coûts de modification seraient sensiblement les mêmes que pour de nouvelles confections.

    Besoin d’un chapeau ? On les a tous.
    Besoin d’une tête d’animal ? Pourquoi pas !
    Besoin d’une valise ? Oui, mais laquelle ?
    Besoin d’un objet étrange et indéfini ? On l’a. Ne reste plus qu’à le trouver.

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    La salle de répétition

    Les interprètes répètent ici environ trois mois avant la première de leur spectacle. Lors de la première lecture, ils se mettent le texte en bouche en le lisant à voix haute devant toute l’équipe de production et de conception. Chacun repart ainsi inspiré pour créer selon son champ d’expertise. Commence alors le travail de table. On analyse le texte, on le décortique, on réfléchit aux propos, à la langue, aux personnages, au rythme, aux particularités de l’époque.

    Au tour ensuite du ou de la metteur·euse en scène de faire la mise en place et d’indiquer aux interprètes les grandes lignes de leur déplacement dans l’espace. Comme il n’y a généralement pas de décor ici, on procède à un marquage au sol qui le simule, à l’aide de ruban adhésif. Cette étape est appelée la plantation.

    Le Théâtre Denise-Pelletier est d’ailleurs l’un des seuls théâtres montréalais à posséder une salle de répétition dont les dimensions sont identiques à celle de sa scène principale. Tout un avantage pour l’équipe, qui reprend le même positionnement une fois sur le grand plateau. Ensuite, on répète et on répète encore, en ajustant chaque détail du jeu et de la mise en scène. D’ailleurs, ne vous surprenez pas d’entendre la réplique finale d’une pièce avant même d’avoir entendu son introduction. Comme il faut tenir compte des disponibilités de tous, il est rare que les scènes soient répétées dans l’ordre.

    Un casse-tête avec lequel doit jongler la personne nommée à l’assistance à la mise en scène. Tout est pensé pour faciliter le travail de création, qui ne s’effectue pas toujours durant les heures normales de bureau : la salle de répétition possède son propre accès extérieur, mais aussi sa toilette et une cuisinette. Elle peut donc être utilisée même quand le théâtre est fermé.

    Ce n’est qu’une semaine avant la première représentation que les artistes commencent à répéter sur scène. C’est ce qu’on appelle l’entrée en salle. Ils procèdent alors à la marche dans le décor pour se familiariser avec l’espace. La première répétition sur scène a lieu à l’éclairage de service. Cela permet aux interprètes de bien voir leur nouvel environnement de jeu et éviter les accidents. Par la suite, les éclairages du spectacle s’ajoutent au tableau, suivi de la journée de la costumière où tous enfilent leurs costumes pour répéter.

     

    Chaque discipline s’ajoute ainsi et s’imbrique l’une à l’autre, jusqu’à ce que, pour les trois ou quatre dernières répétitions appelées « enchaînements », on arrive à un spectacle complet.

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    Les passerelles

    Même si les lumières du théâtre et les décors semblent provenir des cieux, c’est en fait le fruit du travail de l’éclairagiste, du cintrier et de toute l’équipe de production. Au-dessus de la foule et de la scène s’étend un labyrinthe de couloirs sinueux, de passerelles étroites et de lignes de vie, d’où veillent silencieusement les maîtres des lampes et des cintres.

    Ce jeu de passerelles faisait partie des nombreuses améliorations apportées lors des rénovations de 2009, tout comme les saignées au plafond, ces ouvertures qui permettent d’accrocher des éléments techniques. Il faut savoir qu’environ deux semaines avant la première s’amorce tout le travail d’accrochage des éclairages et de montage du décor qui créeront les effets visuels et artistiques recherchés. Dans le jargon du métier, c’est ce qu’on appelle le montage.

    Les premiers jours sont consacrés à l’habillage de la lumière et du son. Le chef éclairagiste détermine alors lesquels des 300 projecteurs mis à sa disposition seront utilisés afin de respecter le plan d’éclairage du concepteur. Le chef cintrier, lui, manipule les cintres pour les faire monter et descendre au bon moment. Vient ensuite le montage du décor. Après quoi, on règle et on précise le focus et les intensités des éclairages, puis du son.

    Une séquence précise de travail est respectée et représente souvent de longues heures en salle pour le metteur en scène et l’équipe de production. Arrivent enfin les interprètes pour ce qu’on appelle « la marche dans le décor », suivi des répétitions désormais sur scène, d’enchainements divers, et pour finir, de la générale. C’est la répétition ultime avant la rencontre avec le public, lors de la première.

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    Le dégagement

    C’est ici que se trouve l’essentiel de ce qui devait être dégagé de la scène ou d’ailleurs dans le théâtre. Sa fonction est multiple : c’est à la fois l’atelier de réparation et de finition des décors, et l’entrepôt du théâtre où l’on trouve toutes sortes d’outils. Cet espace sert surtout à entreposer du matériel technique.

    Le lieu se transforme même à l’occasion en salle de réception, grâce à un mur coulissant qui s’ouvre sur la scène et qui permet de déplacer facilement un décor sur roue. On y reçoit également des éléments de décor par le débarcadère donnant sur le stationnement du théâtre.

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    La Salle Fred-Barry

    La Salle Fred-Barry, c’est en quelque sorte un théâtre dans le théâtre. Chanteur, comédien et metteur en scène, Fred Barry fut l’un des pionniers du théâtre québécois.

    Il a été l’un des premiers à mettre en scène des interprètes et des textes d’ici, au début du XXe siècle, alors que la majorité n’avait d’yeux que pour les artistes venant des États-Unis ou de la France. À la différence du grand plateau où le Théâtre Denise-Pelletier agit généralement à titre de producteur, la Salle Fred-Barry accueille autant des compagnies de la relève que des compagnies plus établies.

    C’est aussi le tout premier cube noir de Montréal. Un espace modulable et plus intime qui présente du théâtre de création, des pièces jeune public ou des paroles contemporaines. La Salle Fred-Barry ne possède qu’une seule régie, située sur un petit balcon qui est accessible par une échelle au mur qui mène à l’étage.

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