Cher mal peigné,
Cher poèticien,
Cher Gérald,

Je te savais tendu vers l’autre
Je te savais le coeur sur la main
Je te savais réaliste en toute espérance
Je te savais doucement en lutte
et sauvagement honnête.

Aujourd’hui
J’ose parler pour mon peuple
Et je dis
Que plus que jamais
Nous aurions besoin de toi

Oui
Plus que jamais
Nous avons besoin de toi
Mais nous nous contenterons de tes mots

Tes mots allumettes
Pour partir des feux dans la nuit noire
Tes mots tapes-dans-le-dos
Pour aller un peu plus loin
Tes mots bienveillants
Pour se protéger l’un l’autre