Une association étudiante vote un mandat de grève. Zoé, qui étudie dans ce programme, s’oppose à la grève et souhaite poursuivre ses études. Elle s’adresse donc au tribunal afin de contraindre son professeur à lui enseigner et de s’assurer que ses pairs n’y dressent pas d’obstacle. Le droit de Zoé de recevoir l’instruction pour laquelle elle s’est inscrite à l’école se heurte à la liberté d’association du groupe auquel elle appartient.

Ce qu’elle demande à la cour n’est pas simplement de lui reconnaître un droit, mais de trancher, de déterminer quel droit doit prévaloir, le sien ou celui de l’association étudiante. Cela rappelle d’autres litiges récents mettant en cause des droits fondamentaux :

  • Une étudiante blanche applique à l’université. Sa candidature est refusée, mais elle remarque que des étudiants appartenant à des minorités ethniques ont été admis, bien que leurs résultats scolaires soient inférieurs aux siens. Deux conceptions du droit à l’égalité entrent en conflit.1
  • Une université de confession évangélique exige que ses étudiants et son corps professoral adhèrent à un code de conduite religieux. Ce code de conduite interdit toute intimité sexuelle entre personnes de même sexe. La liberté de religion de la communauté évangélique s’oppose au droit à l’égalité des étudiants LGBTQ.2
  • Une nation amérindienne vénère un esprit qui habite sur une montagne. Cette montagne a été achetée, légitimement, par un promoteur qui désire en faire un centre de ski. Le droit à la liberté de religion de la nation amérindienne devient irréconciliable avec le droit du promoteur d’utiliser sa propriété.3