Quand cette idée d’adaptation de Candide a-t-elle émergé et pourquoi l’œuvre résonne-t-elle toujours aujourd’hui ?

Quels sont les défis de transposer un récit aussi foisonnant sur scène, avec les codes du théâtre ou, à l’inverse, quelles libertés cela permet-il ?

Comment avez-vous mis en relief l’humour, l’absurde et le cynisme que l’on ne perçoit pas toujours de prime abord dans l’œuvre de Voltaire ?

Mais oui, on a fait ressortir ce côté bouffon, cet humour noir très grinçant. Comme si Candide était un personnage de Molière parachuté dans Ubu roi, d’Alfred Jarry. Chaque personnage raconte son histoire d’une façon théâtrale différente et c’est souvent, assez drôle. Cunégonde raconte la sienne à la sauce commedia dell’arte ou vaudeville, c’est très « ciel mon mari ! ». La vieille raconte en théâtre d’ombre sur le bateau. Certains personnages ont des petites marionnettes ou des « humanettes ». Pour le frère de Cunégonde, on est dans la comédie musicale, avec des refrains ultra joyeux. On a vraiment multiplié les codes, les références et les styles, ce qui donne un résultat très dynamique.

Justement, quelles autres inspirations ont influencé votre création ?