Certes, c’est une lecture aride, truffée de références à un passé lointain. Il faut s’accrocher aux notes de bas de page ou être pas mal érudit pour en profiter pleinement (merci à mon prof de philo de l’époque). N’en demeure pas moins que, selon moi, l’essentiel du Prince glace le sang. Grossièrement, on pourrait résumer ça à : Quiconque a le pouvoir n’a pas intérêt à s’enfarger dans les règles de la morale. C’est la fin qui justifie les moyens.
« La fin justifie les moyens. »
Pour moi, cette toute petite phrase recèle en elle-même le pire de l’humanité.