L’impulsion derrière La femme de nulle part est autobiographique, même s’il s’agit d’une œuvre de fiction. Quelle est la genèse de ce projet ?

Comment as-tu navigué entre ton histoire et celle que tu écrivais?
Est-ce que c’était tentant d’en faire du théâtre purement documentaire ?

C’est par ce prisme que j’ai abordé cette création : la consolation par la fiction. Et aussi la vérité des possibles. Ça m’a libérée de l’obligation d’être fidèle à l’histoire. Je n’avais qu’à être fidèle à ce que ça créait en moi. Le personnage de Nora n’est pas un alter ego et la grand-mère n’est pas du tout comme ma grand-mère. C’est un mélange de plusieurs choses et peut-être de ce que j’aimerais qu’elle soit, parfois, pour lui en vouloir plus facilement, d’une certaine façon.

As-tu dû faire beaucoup de recherches, ne serait-ce que pour comprendre le contexte géopolitique de cette époque ?

Tu as baigné très jeune dans un théâtre qu’on peut qualifier d’identitaire. Peux-tu nous parler de la remise sur pied du Théâtre Ô Parleur ?