Suggestions d’œuvres, d’artistes ou d’inspirations dans la création de ce spectacle (toutes disciplines confondues) :
Collaborateur·rice·s inspirant·e·s et essentiel·le·s pour La femme de nulle part :
Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est le travail et le dialogue avec les comédien·ne·s à chaque étape de création, à chaque fois que le texte a été lu : dans sa première version au théâtre de la Colline, au Festival du JamaisLu, et finalement avec l’équipe d’aujourd’hui. Chaque fois, ça a transformé la pièce et les personnages sont teintés de ces couches d’interprétation. Dans la lecture au Théâtre de la Colline, Jeanne, la grand-mère, a été jouée par un garçon de 26 ans parce qu’on n’était que six interprètes dans la troupe et on avait tous environ le même âge. Ça lui a donné sa touche d’humour piquant et sa vivacité. Alors que le fait que ce soit une femme un peu plus âgée aujourd’hui, lui apporte une profondeur, une tristesse.
Presque tous les personnages ont été joués par des Français, puis par des Québécois (faisant naître à chaque fois ce besoin de réécrire). En résultent aujourd’hui des personnages habités par cette hybridité.
Le travail de l’équipe de conception a été également très précieux. Que ce soit par les costumes ou la musique, l’univers se concrétise.