Iphigénie

à la Salle Denise-Pelletier du 12 novembre au 7 décembre 2024
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE DENISE-PELLETIER
MISE EN SCÈNE PAR ISABELLE LEBLANC

 

La 61e saison du Théâtre Denise-Pelletier se poursuit avec la présentation, du 12 novembre au 7 décembre 2024, d’IPHIGÉNIE, une libre adaptation du mythe par l’auteur lisboète Tiago Rodrigues. Directeur du festival d’Avignon, le dramaturge portugais, qui provoquait une forte secousse au dernier Festival TransAmériques avec sa puissante pièce Catarina et la beauté de tuer des fascistes, questionne cette fois la tragédie et il le fait d’une manière très personnelle, à la fois poétique, moderne et engagée.

« Nous savons que la tragédie va finir mal. Et vous vous fiez à cela, parce que vous vous souvenez », déclare le Chœur à l’ouverture de cette relecture de Tiago Rodrigues qui aime tordre les chefs-d’œuvre du répertoire pour en filtrer une dimension inconnue. Mais que se passerait-il si les personnages refusaient de jouer le rôle que la tradition attend d’eux, s’ils refusaient de se souvenir de l’histoire telle qu’on la connaît ? Et si l’on pouvait empêcher Iphigénie de mourir ?

La metteure en scène Isabelle Leblanc (Rita au désert), qui connaît bien la tragédie pour avoir travaillé avec Wajdi Mouawad pendant une vingtaine d’années, aime aussi revisiter les mythes pour y faire surgir l’espoir dont le présent a tant besoin. Et pourquoi choisir Iphigénie ? « Peut-être parce que depuis Homère, nombreux sont les poètes qui se sont emparés du mythe et qui ont cherché, de toutes sortes de manières, à faire qu’au moment du sacrifice, elle soit sauvée. Euripide la remplace par une biche, Racine par une autre victime, Homère, dans l’Illiade, prétend qu’elle reste à Mycènes pendant toute la guerre de Troie. Ce mystère, cet espoir aussi, il a compté, il a été important pour moi au moment de choisir la pièce, et je crois qu’il compte également pour le public de Denise-Pelletier. Dans la version de Tiago Rodrigues, ce sont les personnages de la pièce qui, à leur tour, tente de sauver Iphigénie. Les femmes refusent le rôle que le mythe les contraint à jouer. Leur entêtement me bouleverse et m’inspire. J’aimerais m’inscrire dans ce mouvement de résistance. J’ai choisi Iphigénie pour l’obstination dont ont fait preuve tous ceux et celles qui ont tenté de la sauver », exprime Isabelle Leblanc.

On se souviendra qu’en 1964, la version de Racine était le spectacle inaugural de la Nouvelle Compagnie théâtrale (NCT), devenue le Théâtre Denise-Pelletier. Alors, pour la première fois au Québec, une pièce de théâtre professionnelle était présentée devant un public exclusivement étudiant. Soixante ans plus tard, le TDP offre à une jeunesse soucieuse des enjeux de guerre, de paix et de liberté de choix, cette tragédie de la justice des hommes, où souffle la révolte contre la soumission et la fatalité. Avec Catherine Allard, Gabriel Favreau, Alice Moreault, Étienne Pilon, Dominique Quesnel, Éric Robidoux et Aimé Tuyishime.

IL N’Y A PAS DE VENT. DANS LA BAIE D’AULIS, LES NAVIRES CHARGÉS DE MILLIERS DE SOLDATS ATTENDENT LE SIGNAL DU DÉPART. CAR SANS VENT, IMPOSSIBLE DE PRENDRE LE LARGE. HÉLÈNE A ÉTÉ ENLEVÉE. MAIS LES GRECS ONT BEAU CRIER VENGEANCE, LA GUERRE, COMME LE TEMPS, EST SUSPENDUE. LES ORACLES SOMMENT ALORS LE ROI AGAMEMNON DE SACRIFIER SA FILLE IPHIGÉNIE S’IL VEUT QUE SE GONFLENT LES VOILES. MAIS PUISQU’IL NE VEUT PAS RENONCER AU POUVOIR, IPHIGÉNIE SE RÉSOUT À AVANCER VERS LA MORT. CEPENDANT, SA MÈRE CLYTEMNESTRE SE DRESSE DE TOUTES SES FORCES CONTRE LE CRIME DE SON MARI AFIN QUE VIVE IPHIGÉNIE ET QUE LA MALÉDICTION CESSE ENFIN DE S’ABATTRE SUR LA FAMILLE DES ATRIDES.

Visionner la rencontre entre Tiago Rodrigues et la comédienne Catherine Allard, interprète de Clytemnestre.

Le texte est publié chez Les Solitaires Intempestifs.

 

IPHIGÉNIE
à la Salle Denise-Pelletier du Théâtre Denise-Pelletier
du 12 novembre au 7 décembre 2024

Texte Tiago Rodrigues Mise en scène Isabelle Leblanc

Avec Catherine Allard, Gabriel Favreau, Alice Moreault, Étienne Pilon, Dominique Quesnel,
Éric Robidoux et Aimé Tuyishime.

Assistance à la mise en scène et régie Amélie-Claude Riopel
Scénographie
Étienne René-Contant
Costumes
Leïlah Dufour Forget
Lumières
Anne-Sara Gendron
Assistance Scénographie et Accessoires Olivia Pia-Audet
Assistance aux costumes Juliette Dubé-Tyler
Conception sonore Éric Forget
Maquillages et coiffure
Véronique St-Germai
Mouvement Marilyn Daoust
Stagiaire Paméla Dumas

Contact

Relations de presse : 

Laurence Rajotte-Soucy pour Rugicomm
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