J’emprunte ici le magnifique titre de Claude Gauvreau parce que c’est ce que je vois poindre à travers les spectacles de l’hiver et du printemps du Théâtre Denise-Pelletier. L’imagination qui règne sous des visages multiples.
L’imagination qui sauve la vie parce qu’elle permet de prolonger la réalité, d’en changer la couleur, d’y augmenter la lumière.
L’imagination qui confère la capacité de suivre des chemins qui bifurquent.
L’imagination qui construit le langage, les rêves, les familles.
Nous avons un devoir d’imagination parce qu’elle nous construit autant que l’expérience. Pendant tout le temps qu’aura duré l’élaboration de ce Cahier, j’aurai eu la chance d’être le vecteur de l’imagination des auteurs formidables qui y collaborent.
Je vous laisse à la parole précieuse de ces femmes et de ces hommes d’imagination.