Les remugles ou La danse nuptiale est une langue morte

Pour parler de sa génération et de son temps, Caroline Bélisle a recours à des répliques à la fois drôles et grinçantes, à des monologues sombres et néanmoins enjoués, à des élans romantiques non dépourvus de cynisme. C’est dans cette poésie aigre-douce, ce réalisme fantaisiste d’une désarmante honnêteté que réside l’irrésistible charme du spectacle.

– Critique de Christian St-Pierre, Le Devoir

Caroline Bélisle tricote avec de magnifiques métaphores, une écriture délicieusement hilarante mais tout aussi savoureusement poétique et belle. [...] Le bonheur de voir de jeunes talents émergeants qui méritent de briller fort, voilà aussi le mandat de la Salle Fred-Barry.

– Critique de Yanik Comeau, Théâtralités

La pièce nous offre une réflexion puissante sur la perte de nos rapports sociaux et sensuels, évoquant le manque de poésie dans notre monde contemporain.

– Critique d'Alexia Boulanger, On se culture (CISM) [à 36min]

C’est un ouvrage rafraîchissant qui appelle notre ouverture d’esprit et qui nous fait réfléchir sur la génération des millénariaux.

– Critique de Marie-Charlette Mfera, Le Cahier

Là où la pièce se démarque, c’est par le vent de fraicheur qu’elle apporte avec le texte, savoureux à souhait.

– Critique de Valérie Garrigue, Cultures Gourmandes

Le spectacle devient une sorte de réflexion sur la solitude et la difficulté à trouver dans l’amitié et l’amour un refuge susceptible de nous rapprocher en tant qu’êtres humains.

– Entrevue de Marcia Babineau, metteuse en scène, avec JEU

La pièce parle beaucoup des odeurs, des odeurs du passé. C'est un sens qui est beaucoup associé à la mémoire affective et je pense que des fois, quand on a des grandes blessures dans notre intimité, on porte un peu en soi un remugle qui affecte notre personnalité et notre rapport aux autres. [...] (Avant la covid) Je remarquais dans ma génération déjà une tendance à l'enfermement, à l'isolement. On vit dans un monde où la technologie nous isole.

– Entrevue de Caroline Bélisle, autrice, avec René Homier-Roy, Culture club (ICI Première)

LA NOUVELLE CRÉATION DE CAROLINE BÉLISLE, UNE BOUFFÉE D’AIR FRAIS QUI SÉDUIT LE PUBLIC.

– Sylvie Mousseau, Acadie Nouvelle (2022)

La proposition de l'autrice se déploie en finesse et en douceur. Les remugles nous touche par sa délicatesse et nous happe dès les départ, même sans savoir où il va nous mener, ce qui est une grande force.

– Membre du jury des prix de la fondation du CEAD (2022)

L’autrice creuse des chemins sinueux et sensibles qu’on foule avec intérêt et émotion.

– Membre du jury des prix de la fondation du CEAD (2022)

Empreint à la fois d’une douce mélancolie, d’une urgence de dire et d’un humour parfaitement dosé, le texte active tout un réseau de sens en multipliant les images et les références, traçant ainsi un portrait d’époque saisissant.

– Membre du jury des prix de la fondation du CEAD (2022)