alterIndiens

Sitcom politique
TDP_visuel_siteweb_alterindiens (1)
© Jean-François Brière

Du 7 au 25 septembre 2021, Les Productions Menuentakuan, compagnie en résidence au Théâtre Denise-Pelletier, présentent une troisième pièce à la Salle Fred-Barry, soit alterIndiens de l’auteur Ojibwé Drew Hayden Taylor. Traduite par Charles Bender, cette œuvre propose une lecture satirique des rapports entre autochtones et allochtones, à la fois hilarante et incisive. La mise en scène signée Xavier Huard promet de dynamiter les idées reçues et d’offrir un espace de rencontres et de débats sains. Cette audacieuse production, d’abord prévue en mars 2020, marquera la réouverture de la Salle Fred-Barry après cette année des plus singulières.

RÉSUMÉ

Gabriel est un jeune homme rêvant d’écrire le premier best-seller de science-fiction autochtone; quant à Corinne, d’origine juive et de onze ans son aînée, elle enseigne la littérature autochtone à l’université. Ce soir-là, sans l’ombre d’une consultation, des amis sont invités à la table du couple. Ces derniers représentent deux clichés sociaux à l’extrême l’un de l’autre : les « chums » autochtones activistes radicaux de Gabriel et les amis intellectuels environnementalistes et végétaliens de Corinne.

Au menu de cette satire de nos différences culturelles irréconciliables, de la viande d’orignal et une lasagne végétalienne. Tout est en place pour le déploiement de cette comédie de situation.

Avec cette sitcom politique, alterIndiens ouvre les barrières culturelles et laisse entrer avec son humour doux-amer l’effronterie comme l’indignation. Alors que les deux dernières productions de cette jeune compagnie ont pu jouir d’un succès qui leur a permis de jouer partout sur le territoire du Québec et du Canada, cette comédie suscite déjà beaucoup d’intérêt et promet de percer plus d’une bulle de consensus.

« À mes yeux, alterIndiens est une œuvre sur la dissidence. Drew Hayden Taylor est l’un de ces auteurs qui, grâce à ses fines stratégies humoristiques, réussit à transmettre des idées qui dérangent tout le monde. On dirait presque qu’il propose que le gouffre qui nous sépare les uns des autres est notre unique lien. Mais Taylor en propose davantage, ce qui nous lie ou nous délie existe certainement à bien des endroits, mais absolument pas là où nous le souhaitons. »

– Xavier Huard, metteur en scène