Le poids des fourmis

Le poids des fourmis : quand le collectif résiste

Après un succès exceptionnel à Avignon l’été dernier, où le spectacle a joué à guichet fermé, accueilli plus de 400 professionnels et fût acclamé par la critique, Le poids des fourmis revient pour son ultime tour de piste au Québec avant de repartir vers l’Europe.

« Farce et fable dans des décors improbables, la satire de David Paquet, absurde et incongrue, est réjouissante. Les comédiens québécois y déploient une verve, une violence, un humour ravageur inconnus dans nos contrées. » – Télérama

« Exubérant, généreux et jovial, le jeu est franc et le propos direct. Paradoxalement, on ressort sonné, ému et réjoui. » – Le Parisien

« Une mise en scène, bourrée de trouvailles […] c’est rythmé, formidablement interprété et d’actualité, sans être donneur de leçons. La force de ce spectacle est, notamment, de s’adresser à toutes les générations. » – Le Monde

C’est donc avec beaucoup d’excitation que la Salle Fred-Barry accueillera à nouveau l’unanimement délirant Le poids des fourmis, une production du Théâtre Bluff.

David Paquet et Philippe Cyr signent respectivement le texte et la mise en scène de cette farce politique hallucinée, radiographie de nos angoisses collectives. Récipiendaire du Prix littéraire du Gouverneur général en 2022 pour le texte de David Paquet, la pièce avait reçu un accueil chaleureux lors de son passage au Théâtre Denise-Pelletier en 2019. De plus, Odile Gamache avait remporté le Prix Françoise-Graton 2020 pour sa scénographie audacieuse.

Après plus de 200 représentations au Québec, au Canada et en France, cette satire grinçante et mordante, mais aussi lumineuse, sera présentée à nouveau du 19 novembre au 7 décembre. Véritable appel à la solidarité et à la mobilisation citoyenne, Le poids des fourmis nous incite à résister.

RÉSUMÉ
L’état du monde pèse lourd sur Jeanne et Olivier. Elle vandalise des pubs. Il rêve qu’on brûle sa génération comme une guimauve. Voilà qu’une élection scolaire est organisée dans le cadre de la – honteusement sous-financée – Semaine du futur. Catalysés par l’espoir qu’ils pourront changer les choses, tous deux s’affrontent dans une campagne électorale menée sur fond de discours enflammés, d’expéditions ninjas, de collusion et de foutues licornes.

« Le poids des fourmis jongle avec des questions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. Aussi exubérante que caustique, la pièce invite le spectateur à réfléchir au poids qu’il porte, mais surtout, à celui qu’il possède face au monde.

“ Comment ne pas s’indigner face aux injustices, aux conflits et aux aberrations de notre monde ?
Comment tolérer l’intolérable ? Comment RÉSISTER ? ”

En réaction à cela, nous proposons une œuvre provocante qui saisit les esprits et qui questionne nos actions individuelles. Plus globalement, nous cherchons à nourrir la mobilisation par la contamination. Avec un sujet aussi brûlant, il serait facile de basculer dans le pessimisme. Aussi, bien qu’il importe d’aborder le sujet avec toute la lucidité et l’acuité nécessaire, il demeure essentiel de continuer à nourrir l’espoir. Concrètement, cette pièce est une invitation à s’unir pour “continuer à entraîner le muscle de notre optimisme”. »

Déjà d’actualité lors de sa création à la Salle Fred-Barry en 2019, la pièce résonne avec encore plus d’acuité avec la crise planétaire qui nous ébranle tous.

– Mario Borges et Joachim Tanguay, codirecteurs artistiques