Le roi danse
Texte et adaptation
EMMANUELLE JIMENEZ
Mise en scène
MICHEL-MAXIME LEGAULT
PRODUCTION
THÉÂTRE DENISE-PELLETIER
D’après le scénario de GÉRARD CORBIAU, ANDRÉE DELTOUR-CORBIAU et ÈVE DE CASTRO, inspiré du roman Lully ou le musicien du soleil de PHILIPPE BEAUSSANT © Éditions Gallimard
AVEC
MARIE-THÉRÈSE FORTIN,
SHARON IBGUI,
SIMON LANDRY-DÉSY,
JEAN-FRANÇOIS NADEAU,
MARCEL POMERLO
et MATTIS SAVARD-VERHOEVEN
► Rencontre avec les artistes :
Le samedi 25 novembre après la représentation de 16h
Résumé
Versailles, 1643, dans une France qui a besoin d’un sang vif, d’un soleil neuf. Louis XIV accède au trône avant même son 5e anniversaire, tandis que sa mère Anne d’Autriche tire les ficelles. À mesure qu’il grandit, Louis se met dans l’idée d’écraser sa nation de beauté, bouleversé par la musique de l’ambitieux Lully et par les pièces du courageux Molière. Naît alors ce trio redoutable où le musicien compose, l’auteur joue et le roi danse. Si par ses œuvres Molière triomphe de l’hypocrisie et divertit la cour, les ballets de Lully, eux, servent au pouvoir du souverain, qui devant ses sujets exécute avec ferveur la danse du Soleil. Mais un jour, leur harmonie créative déraille, les tartuffes s’activent en coulisse et les arabesques du roi perdent en souplesse. L’astre que Louis XIV croyait être à jamais ne brille plus autant.
L’amitié et les privilèges, les codes sociaux et la défiance, l’absolu et l’éphémère, voilà des thèmes phares qui se condensent dans cette constellation de libres penseurs assoiffés d’accomplissement. Mais jusqu’où va-t-on pour satisfaire le pouvoir ? Jusqu’où peut-on s’approcher du soleil sans s’y brûler ?
L’autrice Emmanuelle Jimenez (Bébés, Alice !) réinvente à sa manière le film de Gérard Corbiau, Le roi danse. Et Michel-Maxime Legault (Les bâtisseurs d’empire ou le Schmürz, Verdict) met à contribution ses deux pôles, musique et théâtre, et pose des visages, des airs et des corps sur ces trois héros politiques dédiés à la perfection de leur art.
Musique © Antoine Bédard (Conception sonore), Frédérike Bédard (Voix) et Corinne René (Percussions)
Musique | Viole de gambe © Susie Napper
Biographies
Emmanuelle Jimenez
Texte et adaptation
Michel-Maxime Legault
Metteur en scène
Marie-Thérèse Fortin
Interprète (Anne d'Autriche)
Sharon Ibgui
Interprète (Le Soleil)
Simon Landry-Désy
Interprète (Lully)
Jean-François Nadeau
Interprète (Molière)
Marcel Pomerlo
Interprète (La Cour, Beauchamp, Le Prince de Conti, Le Médecin)
Mattis Savard-Verhoeven
Interprète (Louis XIV )
Équipe
Assistance à la mise en scène et régie
CHARLOTTE MÉNARD
Scénographie
JEAN BARD
Costumes
DANIEL FORTIN
Assitance aux costumes
Marc-Antoine Roux
Éclairages
SONOYO NISHIKAWA
Mouvement
Janie Richard et Sara Harton
Accessoires
Mayumi Ide-Bergeron
Musique et environnement sonore
ANTOINE BÉDARD
Assistance à la conception sonore
Marie-Frédérique Gravel
Musique :
- Viole de gambe Susan Napper
- Percussions Corinne René
- Chant Frédérike Bédard
Maquillages – coiffures
Suzanne Trépanier
Stagiaire
Léa Charbonneau
Dans les médias
Un spectacle fort réussi […] Simon Landry-Désy (Lully) et Jean-François Nadeau (Molière) sont extraordinaires ! […] ils touchent à l’âme de leurs personnages […]
– Critique de Luc Boulanger, La Presse
[…] le jeu très physique des interprètes […] sans oublier les interrelations passionnées entre les protagonistes, font toute la force d’une représentation sans temps morts
– Critique de Raymond Bertin, JEU, revue de théâtre
Marie-Thérèse (Fortin) est excellente […] Jean-François Nadeau en Molière est absolument parfait […] super résumé de la période qui précède la Révolution française, super évocateur de toute cette grandiloquence.
– Critique de Jessica Barker, Culture Club (ICI Première)
Les acteurs sont vraiment impressionnants dans cette pièce. […] Une révélation pour moi : Mattis Savard-Verhoeven […] est hyper crédible en Louis XIV.
– Critique de Julie Jasmine Boudreault, À la Une (ICI Première) [à 16min]
On misait beaucoup sur ce trio de comédiens [...] et le pari est relevé, en partie grâce au beau travail de Michel-Maxime Legault qui signe une mise en scène sobre et efficace, centrée sur la direction d’acteurs.
– Critique de Yanik Comeau, Théâtralités
L’un des éléments les plus spectaculaires de cette création, c’est sans contredit les costumes de Daniel Fortin, où l’or et le noir dominent, à part pour les vêtements du roi, qui opte pour un blanc lumineux.
– Critique de Pierre-Alexandre Buisson, Bible urbaine
Le roi danse est la belle surprise de cette saison automnale. Fidèle adaptation du film éponyme, la pièce s’affranchit de son aspect pompeux et maniéré pour s’inscrire dans un drame plus intimiste.
– Critique de Thomas Campbell, Eklectik Média
Autant, Simon Landry-Désy, dans le rôle de Lully, que Jean-François Nadeau, incarnant Molière, offrent des performances exceptionnelles ! Ils parviennent à toucher l’essence même de leurs personnages. La colère légendaire de Lully est d’ailleurs remarquablement jouée par Simon.
– Critique de Sarah Bemri, Red Lips Talk
Mattis Savard-Verhoeven, Marcel Pomerlo et Marie-Thérèse Fortin viennent couronner cette distribution impeccable.
La mise en scène de Michel-Maxime Legault est touchante, obscure et fait réfléchir sur l’importance de nos propres amitiés.
– Critique de Gabrielle Fallu, Montréal Campus
Et que dire du jeu de lumière crée par la conceptrice lumière Sonoyo Nishikawa. Il utilise les atouts de ce beau théâtre qu’est le théâtre Denise-Pelletier. Vraiment tout est parfait !
– Critique de Valérie Garrigue, Culture gourmande
On peut se poser la question : si le film est bon, quel est l’intérêt de le transposer au théâtre ? Mon pari, c’est que ça fait en sorte que les enjeux sont magnifiés, portés d’une autre manière et qu’on leur accorde une importance peut-être différente qu’au cinéma.
– Entrevue d'Emmanuelle Jimenez (autrice) et Claude Poissant (Directeur artistique du TDP) avec Marie Labrecque, Le Devoir
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.