Avec
Anna Beaupré Moulounda, Adrien Bletton, Luc Bourgeois, Maude Boutin St-Pierre, Éveline Gélinas, Mathieu Gosselin, Catherine Larochelle, Emmanuelle Lussier-Martinez, Étienne Pilon, Sébastien Rajotte, Anna Sanchez, Elisabeth Smith.
Résumé
1692, dans le village puritain de Salem, au Massachusetts. Abigail Williams, une jeune servante, entretient une liaison interdite avec son maître, le fermier John Proctor. Lorsque la femme de Proctor découvre leur relation et la chasse, Abigail cherche à se venger. Accompagnée d’autres adolescentes et de Tituba, une esclave, elle se livre la nuit, dans les bois, à des danses occultes. Surprises par le révérend Parris, menacées d’être fouettées ou pendues, les jeunes filles retournent les soupçons de sorcellerie vers d’autres villageois. Vengeance ou maléfice, cette nuit satanique précipite Salem dans l’hystérie. Une machine judiciaire se met alors en branle sous la droiture inflexible du gouverneur Danforth, qui jure d’envoyer les coupables à la potence. Mais qui sont ces coupables ?
Le chef-d’œuvre de Miller, écrit en 1953 pour dénoncer le maccarthysme et sa « chasse aux sorcières », mord dans ce sujet toujours vif, l’aveuglement des croyances, mais aussi ses conséquences. En 2021, Les Sorcières de Salem soulève aussi de nouveaux questionnements. Comment de nos jours raconter une histoire où des jeunes filles portent de fausses accusations ? Ce récit en serait-il un de renversement des pouvoirs ?
Une adaptation fluide et novatrice de Sarah Berthiaume (Yukonstyle, Nyotaimori), dans une habile mise en scène d’Édith Patenaude (1984, Oslo).
Rencontre du samedi : il y aura une rencontre avec les interprètes et l’équipe de production le samedi 13 novembre après la représentation.
Biographies
Arthur Miller
Auteur
Sarah Berthiaume
Traduction et adaptation
Édith Patenaude
Mise en scène
Anna Beaupré Moulounda
Tituba
Adrien Bletton
Thomas Putnam et Ézechiel Cheever
Luc Bourgeois
Révérend John Hale
Maude Boutin St-Pierre
Betty Parris
Eveline Gélinas
Élisabeth Proctor
Mathieu Gosselin
Juge Danforth
Catherine Larochelle
Ann Putnam et Suzanna Walcotts
Emmanuelle Lussier-Martinez
Abigaïl Williams
Étienne Pilon
John Proctor
Sébastien Rajotte
Révérend Parris
Anna Sanchez
Mercy Lewis
Elisabeth Smith
Mary Warren
Équipe
Assistance à la mise en scène et régie
Alexandra Sutto
Scénographie
Odile Gamache
Costumes
Cynthia St-Gelais
Maquillages et coiffures
Florence Cornet
Lumières
Martin Sirois
Musique et conception sonore
Alexander MacSween
Assistante à la conception sonore
Annie Préfontaine
Accessoiriste et assistante au décor
Anne-Sophie Gaudet
Assistante aux costumes
Julie Pelletier
Conseillère à la dramaturgie
Marianne Loignon
Conseillère au mouvement
Jamie Wright
Conseillère
Marie-Louise Bibish Mumbu
Coach de voix
Luc Chandonnet
Stagiaire
Bozidar Krčevinac
Dans les médias
La proposition est audacieuse, un peu déroutante dans sa grande noirceur [...], mais elle s’inscrit parfaitement dans la mission d’une compagnie comme le TDP.
Luc Boulanger, La Presse
La dernière chose que le public adolescent veut voir, c’est un classique poussiéreux.
Ces « sorcières » ont carrément passé le balai dans la pièce.
Ce suspense trépidant suscite un chapelet d’émotions – de l’espoir à la colère en passant par le désarroi – dans l’âme fébrile des spectatrices et spectateurs.
Sophie Pouliot, Jeu, revue de théâtre
Cette création de près de 2 h, jouée avec brio par Anna Beaupré Moulounda, Adrien Bletton, Luc Bourgeois, Maude Boutin St-Pierre, Éveline Gélinas, Mathieu Gosselin, Catherine Larochelle, Emmanuelle Lussier-Martinez, Étienne Pilon, Sébastien Rajotte, Anna Sanchez et Elisabeth Smith, est un véritable bijou.
Thomas Bastien, Patwhite.com
C’est impossible de sortir sans être ébranlé. Quand une histoire réussit à traverser les temps, c’est signe qu’elle parle de notre humanité profonde. Ces sorcières nous hantent bien après avoir quitté le théâtre.
Tan Bélanger, ARP Média
Les interprètes portent à merveille le poids dramatique de la pièce. Mention spéciale à Emmanuelle Lussier-Martinez dans le rôle d’Abigaïl Williams et à Étienne Pilon dans le rôle de John Proctor. Tous les deux ont campé leurs rôles à la perfection avec une présence magnétique et une justesse incomparable.
Sarah Bermi, Red Lips Talk
Édith Patenaude est une metteure en scène de vision, une solide directrice d’acteurs et tout de cette production fonce à vitesse grand V dans la même direction.
Yanik Comeau, Comunik Média / ZoneCulture
Cette production des Sorcières de Salem nous invite à revendiquer haut et fort le titre de sorcières, et à regarder ce grand classique du théâtre américain avec les yeux d’une sorcière de 2021, capable d’apprécier une histoire tout en voyant ses failles
Daphné Bathalon, Theatre.Quebec
Superbe critique de Claudia Hébert
Culture Club, ICI Première
Entrevue d'Édith Patenaude au 15-18
Catherine Richer, Le 15-18
C’est très d’actualité, note Éveline Gélinas qui évoque notamment le phénomène de complots liés à la COVID-19. Tout ce procès était basé sur des croyances. C’était fondé sur rien. Aujourd’hui, on voit des gens qui expriment des opinions sans s’appuyer sur des faits. Cela existe encore.
Emmanuel Martinez, Le Journal de Montréal
C’est un suspense extraordinaire qui traite de choses très pertinentes : l’hystérie collective, le contrôle par la peur, la religion et la société qui peuvent devenir oppressantes et où le manque d’éducation peut mener. Mais comment faire émerger une autre vision de ces femmes d’une façon un peu ratoureuse, sorcière [rires] ?
Marie Labrecque, Le Devoir
Sarah Berthiaume et Édith Patenaude en entrevue pour Le Devoir
Extrait de la pièce Les Sorcières de Salem
Plus on est de fous, plus on lit
Entrevue de Sarah Berthiaume au Canal M
Hélène Denis, Aux quotidiens
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.