Orgueil et préjugés
D’après l’œuvre de
JANE AUSTEN
Adaptation
RÉBECCA DÉRASPE
Mise en scène
FRÉDÉRIC BÉLANGER
Coproduction
THÉÂTRE DENISE-PELLETIER et
THÉÂTRE ADVIENNE QUE POURRA

Avec
STÉPHANIE ARAV,
CAROLINE BÉLANGER,
LAMIA BENHACINE,
SANDRINE BISSON,
FLAVIE BOURGEOIS,
THOMAS DERASP-VERGE,
MAXIME ISABELLE,
MARIE-PIER LABRECQUE,
FÉLIX LAHAYE,
CLAUDE POISSANT
et PHILIPPE THIBAULT-DENIS
► RENCONTRE AVEC LES ARTISTES :
LE SAMEDI 29 MARS APRÈS LA REPRÉSENTATION DE 16H.
Résumé
À l’aube du XIXe siècle, en Angleterre, alors que la famille Bennet se retrouve désargentée, les trois sœurs du clan doivent prendre mari pour désencombrer leur avenir. Mais l’indépendante Elizabeth refuse de se soumettre aux dogmes, au mariage arrangé, aux politesses feintes. Elle trace son chemin sans courber l’échine sous le poids des mondanités. Son unique loi ? L’amour qu’elle porte sans compromis aux siennes.
Le jour où elle rencontre l’aristocrate Darcy, dont le rang et l’éducation le maintiennent en haut de l’échelle sociale, elle reste fidèle à elle-même. Cette collision entre le vaniteux Darcy et la fière Elizabeth, c’est la promesse d’une passion où orgueil et préjugés devront apprendre à se taire pour laisser les ventres murmurer. Les rôles sociaux nous dominent-ils au point d’entraver toute rencontre authentique ? Comment peut-on aimer le plus librement du monde, et être à la fois à la hauteur du mot « humain » ?
Les deux complices de La nuit des rois, le metteur en scène Frédéric Bélanger et l’autrice Rébecca Déraspe, s’emparent avec avidité de ce roman écrit par Jane Austen en 1813, lui promettant une transformation nouvelle. Menée par une distribution synonyme de vivacité, cette coproduction avec le Théâtre Advienne que pourra (Le songe d’une nuit d’été, Jules & Joséphine) s’ancre dans le courage considérable de ses personnages, qui les habite de par les tripes, de par le cœur.
Biographies
Mot de l'autrice
« Les temps sont âpres, l’actualité fait trembler les fondations, celles sur lesquelles sont construites nos fictions, les récits qui nous ont accompagné·e·s dans ce que c’est, devenir un·e adulte. Les réaffirmer, les raconter, les porter à la scène, les confier aux cœurs nouveaux, c’est pour moi une sorte de résistance.
J’ai habité avec Jane Austen installée quelque part dans ma tête durant plusieurs mois. Le soir, en me couchant, je lui parlais doucement à l’oreille pour lui demander de m’accompagner dans l’écriture de cette adaptation théâtrale. Elle est restée là, pas loin, et c’est avec elle à mes côtés que j’ai posé mes mots à travers les siens, pour que ses personnages traversent les siècles, à cheval, à pieds, peu importe, pour s’ancrer ici, devant vous, ce soir.
Je pense que pour adapter une oeuvre, il faut tomber en amour avec ce qui y vibre, avec ceux et celles qui y vivent. J’ai accueilli dans mon quotidien la famille Bennet, l’énigmatique Monsieur Darcy, leurs ami·e·s, leurs ennemi·e·s, leurs proches. Et j’ai essayé de leur insuffler mon humour, quelques bribes de mes propres batailles, ma façon candide et déchirante d’aimer. Parce que oui, je pense que l’amour s’intéresse surtout à l’arrogance extraordinaire du mot maintenant.
Je suis honorée d’être une sorte de courroie de transmission entre le roman de six cent pages de cette écrivaine grandiose qui savait lire l’âme humaine avec une intelligence inégalée et vous, assis·e·s ici ce soir. Je vous invite à voir plus loin que la vision purement romantique qu’on pourrait avoir de cette histoire ; il y a dans les interstices relationnels de cette œuvre une vraie prise de parole sur nos prisons sociales.
Et bon.
Je vous invite aussi à aimer, avec ce que ça demande de courage, sans vous laisser écraser par le poids de l’orgueil, ni par celui des préjugés.
Merci à Frédéric Bélanger de m’avoir encore une fois fait confiance. Et merci aux actrices et aux acteurs, aux conceptrices et aux concepteurs, à toute l’équipe du Théâtre Denise-Pelletier. C’est doux de dire le monde avec vous.
Bon spectacle. »
– RÉBECCA DÉRASPE
Mot du metteur en scène
Équipes
Assistance à la mise en scène
et régie
Marie-Hélène Dufort
Régie
Ariane Lamarre
Scénographie
FRANCIS FARLEY-LEMIEUX
Assistance à la scénographie
JOSÉE BERGERON-PROULX
Costumes, maquillages et coiffures
Jonathan Beaudoin
Assistance aux costumes Sarah Balleux
Lumières
LETICIA HAMAOUI
Musique
GUSTAFSON
Maquillages
Juliette Beaudoin
Coiffures
Sarah Tremblay
Chorégraphies
YANN ASPIROT
Coaching vocal
Luc Chandonnet
Stagiaire
Heldy Zack Soupraya
Dans les médias
J'ai été vraiment soufflé par la production, parce que tous les ingrédients sont parfaits : le texte, la mise en scène, la scèno, la musique, la distribution. Elle est exceptionnelle de nuance, d'humour, de sensibilité. Ça donne une recette parfaite. [...] On rit tellement dans cette production-là, et on est tellement ému. [...] Allez-y, c’est grandiose !
– Critique de Simon Boulerice Il restera toujours la culture (ICI Première)
L’amour triomphe, le théâtre aussi [...] La mère Bennet, interprétée avec tout le génie qu’on lui connaît par Sandrine Bisson [...] Orgueil et préjugés tel qu’il a été revu à Denise-Pelletier est férocement d’actualité. [...] Bref, ce spectacle est de ceux qui nous font retomber en amour avec l’amour et nous insufflent une envie d’écouter plus attentivement les palpitations de notre cœur. [...] Le Théâtre Denise-Pelletier œuvre depuis 60 ans à donner aux adolescents la piqûre du théâtre et des arts vivants en général. Des vocations sont nées dans cette salle et d’autres vont naître pendant les représentations d’Orgueil et préjugés. Là-dessus, aucun doute. D’ailleurs, il ne faut pas avoir 16 ans pour se laisser charmer par ce spectacle magnifique, dont le cœur bat avec humour, finesse et beaucoup d’humanité
– Critique de Stéphanie Morin, La Presse
C'est le très très grand talent de Rébecca Déraspe qui a fait l'adaptation, qui apporte une certaine modernité dans les textes. C'est fait avec délicatesse, sensibilité et intelligence. Ça donne un nouveau souffle aussi à l'œuvre. [...] Stéphanie Arav qui fait un sans faute dans le rôle d'Élisabeth !
– Critique de Catherine Brisson à Lagacé le matin (Cogéco 98,5,)
Son propos féministe assumé, sa mise en scène extravagante et des interprétations hautes en couleur en font un spectacle ultra divertissant, qui s’adresse autant aux amateurs de l’autrice anglaise qu’à ceux en quête d’une comédie intelligente et réjouissante.
– Critique de Jeu, revue de théâtre
Vous avez entendu ce petit frisson dans la salle, les cris, les applaudissements, l'émoi qui s’est partagé parmi les spectateurs ? […] Stéphanie Arav est une charmante Elizabeth Bennet. Un bel aplomb, beaucoup de charisme. […] Sandrine Bisson nous offre une autre mère hystérique, absolument exquise ! […] Cet Orgueil et Préjugés, il est fait avec du cœur. C’est charmant !
– Critique de Claudia Hébert, Tout un matin (ICI Première)
La pureté de cet amour-là [entre Darcy et Lizzy], c’est une chose qu’on a besoin de voir sur scène en ce moment. Ça risque de vous donner envie d’appeler votre premier kick du secondaire ! [rires]
– Rébecca Déraspe en entrevue avec La Presse
L’histoire racontée par Jane Austen reste encore d’actualité de nos jours, puisque Lizzy et Darcy qui ont des caractères très forts tentent d’échapper chacun à leur façon aux contraintes sociales qui entravent leurs aspirations, et je pense que cela peut résonner encore pour nous aujourd’hui.
– Frédéric Bélanger en entrevue avec Fugues
C’est un texte qui pose des questions qui font encore écho aujourd’hui : la place de la femme dans la société, le désir de construire des relations amoureuses qui soient libres, singulières, exemptes de pression sociale. [...] Ce sont des choses qui me parlent, et qui sont toutes d'actualité.
– Rébecca Déraspe en entrevue avec Dessine-moi un matin (ICI Première)
Espace Prof
Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.