Châteaux du ciel

Texte
Marie-Claude Verdier

Mise en scène
Claude Poissant

Production
Théâtre Denise-Pelletier

Châteaux du ciel

Avec
Mikhaïl Ahooja,
Félix Beaulieu-Duchesneau,
Annick Bergeron,
Frédéric Blanchette,
Dany Boudreault,
Myriam Gaboury,
Maxime Genois,
Fabrice Girard,
Daniel Parent et
Mary-Lee Picknell.

Résumé

En 1864, Louis de Wittelsbach est couronné Louis II, roi de Bavière. À dix-neuf ans, en décalage avec son époque, cet héritier du trône, passionné d’art et de musique, devient mécène du compositeur Richard Wagner et, outrepassant ses devoirs, se bâtit de magnifiques châteaux. Admiratif de sa cousine l’impératrice Sissi, cependant fiancé à Sophie sa sœur cadette, Louis est malgré ses obligations confronté à ses extravagances. Et à ses désirs pour Paul, son fidèle aide de camp. Sa sensibilité plonge alors le royaume dans un monde onirique et se heurte aux guerres à résoudre et à la politique du chancelier Bismarck. Pour ne pas perdre la tête comme son jeune frère Otto, tout juste revenu du champ de bataille, Louis se réfugie dans son château du Cygne.

Histoire réelle et drame romantique, Châteaux du ciel, avec ses illustres personnages, invite l’art, les rêves et leurs vertiges dans l’arène du pouvoir.

Depuis ses débuts en écriture avec son conte Paradise.com sélectionné pour le spectacle Les nouveaux Zurbains du Théâtre Le Clou, Marie-Claude Verdier poursuit sa démarche d’autrice. Après ses études en critique et dramaturgie à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, et après avoir obtenu sa maîtrise à l’université de Glasgow, sa première pièce Je n’y suis plus est jouée également en anglais à Londres et à Toronto. Son adaptation d’Antigone pour adolescents, Andy’s gone, est présentée plus de cent fois en France. Après son étonnante œuvre de science-fiction, Seeker, jouée récemment au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, Verdier choisit, avec Châteaux du ciel, une histoire trouble du 19e siècle pour parler de ses contemporains.

Le directeur artistique Claude Poissant signe ici la création d’une pièce qui emprunte à l’histoire de l’Europe, geste insolite et rarissime dans la dramaturgie québécoise.

Musique © Philippe Brault
Vidéo © Éliot Laprise

Musique © Wagner, Interprété par Amélie Fortin au piano
Vidéo © Éliot Laprise

Biographies

Marie-Claude Verdier

Autrice

Marie-Claude Verdier

Claude Poissant

Metteur en scène

Claude Poissant

Mikhaïl Ahooja

PAUL VON THURN, aide de camp du roi

Mikhaïl Ahooja

Félix Beaulieu-Duchesneau

MAXIMILIEN VON HOLSTEIN, Grand Écuyer de la cour de Bavière

Félix Beaulieu-Duchesneau

Annick Bergeron

ALEXANDRA, la tante du Roi

Annick Bergeron

Frédéric Blanchette

OTTO VON BISMARCK, Ministre-président de la Prusse

Frédéric Blanchette

Dany Boudreault

LUDWIG

Dany Boudreault

Myriam Gaboury

THÉRÈSE, la cousine du roi

Myriam Gaboury

Maxime Genois

OTTO, frère du roi

Maxime Genois

Fabrice Girard

EDGAR, photographe officiel de la cour / Garde

Fabrice Girard

Daniel Parent

RICHARD WAGNER

Daniel Parent

Mary-Lee Picknell

SISSI, Impératrice d'Autriche / SOPHIE, sœur cadette de Sissi

Mary-Lee Picknell

Équipe

Assistance à la mise en scène et régie
Andrée-Anne Garneau

Scénographie
Odile Gamache

Costumes
Marc Senécal

Lumières
Éric Champoux

Musique originale
Philippe Brault

Accessoires
Mayumi Ide-Bergeron

Coiffures et maquillages
Florence Cornet

Assistance au décor
Charlie Loup Turcot

Assistant costumes
Rosemarie Levasseur

Coiffures et Perruques
Sarah Tremblay

Conseiller au combat
Alexander Paganov

Coach de voix
Luc Chandonnet

 

 

Dans les médias

[…] de l’émotion, il y en a beaucoup dans cette production finement mise en scène par 𝐂𝐥𝐚𝐮𝐝𝐞 𝐏𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭. Le spectacle est aussi porté par une solide distribution et une talentueuse équipe de concepteurs. Mentionnons la scénographie épurée d’Odile Gamache ; les éclairages soignés d’Éric Champoux ; et les splendides costumes d’époque de Marc Senécal.

Critique de Luc Boulanger, @LaPresse

La mise en scène de Claude Poissant, les somptueux costumes de Marc Senécal ou encore la scénographie d’Odile Gamache propulsent CHÂTEAUX DU CIEL à la hauteur du faste de l’époque et des rêves féériques du monarque. Face à un tel spectacle, on ne peut faire autrement que d’être à la fois bouleversé et ébloui.

Critique de Jason Paré, Journal Métro

(Ludwig) dénonce l’idée que la beauté est seulement pour une certaine classe, une élite […] Son programme de règne est basé sur la beauté, l’éducation, la non-violence.

Marie-Claude Verdier en entrevue avec Marie Labrecque, Le Devoir

Je le vois comme un grand idéaliste, avec une soif d’absolu immense. [...] Il veut laisser une trace, un legs de beauté.

Dany Boudreault en entrevue avec Luc Boulanger, La Presse

Brillamment jouée, avec une excellente utilisation des décors et du vaste espace scénique du théâtre, […] une pièce particulièrement solide qui […] raconte superbement bien la fin d’une époque.

Critique de Hugo Prévost, Pieuvre

CHÂTEAUX DU CIEL qu’on joue pour la première fois au théâtre, est déjà un classique. […] Dany Boudreault arrive à jouer à la fois la ferveur et l’idéalisme de la jeunesse et la noirceur des âmes trahies et désillusionnées. Son vis-à-vis, Mikhaïl Ahooja, fait également un fabuleux aide de camp.

Critique de Claude Deschênes, Avenues.ca

[…] les costumes de Marc Senécal étincellent à tout instant. L’agencement des couleurs et des textures, tant dans les uniformes d’apparat que les robes de princesse, élèvent l’ensemble en découpant des silhouettes imposantes.

Critique de Daphné Bathalon, Théâtre.Québec

Magnifiquement bien écrit avec une langue riche, il y a consonnance classique mais résolument moderne. Son Wagner est flamboyant et manipulateur brillamment joué par Daniel Parent. Les scènes entre le compositeur et le roi sont délicieuses et drôles.

Critique de Tania Lamoureux, BP Arts Média

C’est un objet théâtral certes colossal, mais accessible et vraiment intéressant d’un point de vue historique. La performance de Dany Boudreault et la langue poétique de Marie-Claude Verdier valent à elles seules le déplacement!

Critique de Edith Malo, La Bible Urbaine

Cette magnifique écriture, cette œuvre insufflée de beauté à la fois lumineuse et sombre, de chagrin aussi plombant que touchant, est soutenue par une scénographie évocatrice d’Odile Gamache, des costumes flamboyants de Marc Senécal et des éclairages enveloppants d’Éric Champoux.

Critique de Yanik Comeau, Théâtralités

Il est un chef d’État qui se revendique d’autre chose que la violence ou l’économie. Il aspire à des valeurs qui sont très peu mises de l’avant et sa passion pour la beauté m’a impressionnée

Marie-Claude Verdier en entrevue avec Nathalie De Han, Scena Musicale

Une de ces plus grandes réalisations, c'est d’avoir mis l’Art à l’avant plan, même devant la guerre. […] C’est une histoire que personne n’a jamais mise sur scène au Québec.

Dany Boudreault, en entrevue avec Lesbo-Sons CKUT

La mise en scène de Claude Poissant du texte de Marie-Claude Verdier, fait que nous ne nous ennuyons pas une minute […] Que dire de la distribution qui nous permet de voir sur scène une troupe de grands acteurs et actrices.

Critique de Valérie Garrigue, Culture Gourmande