La ménagerie de verre

Texte
TENNESSEE WILLIAMS

Traduction
FANNY BRITT

Mise en scène
ALEXIA BÜRGER

Production
THÉÂTRE DENISE-PELLETIER

La ménagerie de verre

Avec
THOMAS DERASP-VERGE,
FABRICE YVANOFF SÉNAT,
ELISABETH SMITH
et MARIE-HÉLÈNE THIBAULT

 

► Rencontre avec les artistes :
Le samedi 23 mars après la représentation de 16h.

Résumé

Au sud des États-Unis, dans l’antichambre de sa mémoire, Tom raconte et renoue avec un épisode clé de sa cellule familiale. Sa mère Amanda, à l’emprise instable, lui reproche d’être trop souvent au cinéma, s’évadant dans les fantaisies climatisées de Greta Garbo ou de Mickey Mouse. Imprégnée de ses anciennes amours, elle lui intime aussi de trouver un prétendant à sa fille chérie Laura, réfugiée dans sa timidité maladive et sa collection d’animaux de verre. Jim, un collègue d’entrepôt de Tom, ébranlera le fragile échiquier de cette ménagerie. Et la sortie de secours clignotera de plus en plus fort.

C’est par ce morceau de dentelle piquante que l’Américain Tennessee Williams, né Thomas, a connu la consécration pour sa griffe fulgurante. Décoré deux fois d’un prix Pulitzer (Un tramway nommé Désir, La chatte sur un toit brûlant), il y sublime son existence et les fantômes de son clan. À quel point est-on responsable du destin de nos proches ? Sur le sol argileux de l’amour filial, quelles sont les lignes de front ?

Attrapant au vol l’invitation de Williams lui-même à s’éloigner du réalisme, Alexia Bürger (Les Hardings, Toutes choses) campe l’action à l’époque du souvenir, avec ses alertes complices Frannie Holder (Random Recipe, Dear Criminals) à la musique et Fanny Britt (Hurlevents, Faire les sucres) à la traduction.

Joué il y a plus de 35 ans en ses murs, le TDP se réjouit, pour son 60e anniversaire, de mettre à nouveau en lumière ce joyau de la dramaturgie.

© Camion

Vidéo © Éliot Laprise
Musique © Frannie Holder

Biographies

Fanny Britt

Traductrice

Fanny Britt

Alexia Bürger

Metteuse en scène

Alexia Bürger

Thomas Derasp-Verge

Interprète (Jim)

Thomas Derasp-Verge

Fabrice Yvanoff Sénat

Interprète (Thomas)

Fabrice Yvanoff Sénat

Elisabeth Smith

Interprète (Laura)

Elisabeth Smith

Marie-Hélène Thibault

Interprète (Amanda)

Marie-Hélène Thibault

Équipe

Assistance à la mise en scène et régie
ARIANE BRIÈRE

Scénographie
PATRICE CHARBONNEAU-BRUNELLE

Costumes
ELEN EWING

Lumières
ÉTIENNE BOUCHER

Conception sonore
FRANNIE HOLDER

Maquillage coiffure
Justine Denoncourt-Bélanger

Mouvement
Wynn Holmes

Diction
Luc Chandonnet

Assistance à la scénographie
Maude Janvier

Assistance aux costumes
Fany McCrae

Dramaturgie
Alexandra Pierre et Nicolas Gendron

Stagiaire
Juliette Papineau-Holdrinet

 

Dans les médias

Bürger parvient — en prenant assise sur la traduction directe et moderne sans être racoleuse que signe Fanny Britt — à insuffler un élan inédit à ce texte classique […] Il sera bien difficile, à l’avenir, de succéder à Marie-Hélène Thibault dans le rôle d’Amanda tant la comédienne embrasse la démesure de son personnage

– Critique de Sophie Pouliot, Le Devoir

Une distribution absolument irréprochable, notamment une Marie-Hélène Thibault fabuleuse, visiblement au sommet de son art. Une proposition tantôt poignante, tantôt hilarante, mais en tous points inoubliable.

– Critique-entrevue de Bruno Lapointe avec Marie-Helene Thibault, Journal de Montréal

(Alexia) joue beaucoup avec l'éclairage, que j'ai trouvé absolument magnifique […] Fanny Britt qui a fait la traduction a réussi à mettre ce texte à la page d'aujourd'hui […] La distribution est excellente

– Critique de Philippe Renaud, ICI Première (Culture Club)

Sublime mise en scène au décor à la fois somptueux et dépouillé […] Avec juste la bonne dose d’humour et de sérieux pour garder le public en haleine jusqu’à la fin.

– Critique de Tania Lamoureux, BP Arts Média

J’applaudis donc cette nouvelle traduction de Fanny Britt appuyée par Alexandra Pierre et Nicolas Gendron à la dramaturgie, la mise en scène et la direction d’acteurs d'Alexia Bürger qui maintient à mes yeux le statut de créatrice visionnaire, les interprétations sensuelle de Fabrice Yvanoff Sénat, touchante et nuancée d’Elisabeth Smith, tristement tragique et williamsesque de Marie-Hélène Thibault et suave de Thomas Derasp-Verge (Jim).

– Critique de Yanik Comeau, Théâtralités

Une distribution de haut vol ! […] Marie-Hélène Thibault est magistrale dans son rôle de mère étouffante qui finit par faire éclater le fragile équilibre de sa famille […] Grâce à la traduction de Fanny Britt et la mise en scène d’Alexia Bürger, ce texte écrit il y a 80 ans demeure percutant !

– Critique de Marc-Yvan Coulombe, Les Artzé

La traduction de Fanny Britt et la mise en scène d’Alexia Bürger changent le ton du texte original pour le mettre au goût du jour, sans jamais le dénaturer.

– Critique d'Ariane Fournier, Le Culte

La pièce a une belle force d'écriture, avec des dialogues subtils et des monologues émouvants qui mettent en lumière les luttes intérieures des personnages. […] L'actrice Marie-Hélène Thibault a su jongler habilement entre la comédie et le drame pour donner vie à ce personnage complexe.

– Critique de Samora Soukaïna, Le Cahier

Thomas Derasp-Verge, Marie-Hélène Thibault, Elisabeth Smith et Fabrice Yvanoff Sénat brillent dans la merveilleuse scénographie de Patrice Charbonneau-Brunelle. À voir !

– Critique de Jacqueline Van de Geer, Arts et culture

La ménagerie de verre c’est un bon défi, c’est un rôle énorme. […] C’est très beau, il y a de la poésie. C’est très drôle aussi !

– Marie-Hélène Thibault en entrevue avec Gino Chouinard, TVA Salut Bonjour

Ça parle des blessures du passé, du sentiment d’abandon. Je trouve que c’est un spectacle intéressant à présenter à des jeunes, parce que ça aborde la nécessité de quitter sa famille pour s’émanciper et vivre sa vie. Mais aussi de la douleur et du déchirement venant avec ce choix

– Alexia Bürger et Fabrice Yvanoff Sénat en entrevue avec Luc Boulanger, La Presse Échos de scène

Ce qui parle à tous les âges, c'est cette volonté que Tom a, cette nécessité de quitter sa famille pour devenir lui-même. Mais en même temps, il ne veut pas les laisser derrière, il ne veut pas les oublier, parce qu'il les aime. C’est quelque chose d’assez universel.

– Alexia Bürger en entrevue avec Eugénie Lépine-Blondeau, ICI Première (Tout un matin)

Thomas, Fabrice, Elisabeth et Marie-Hélène ont tous les quatre une énergie très vive, une spontanéité et une vibrance qui sert l’espoir perpétuel d’un avenir meilleur et le refus de la fatalité qui animent les personnages la pièce.

– 5 questions à Alexia Bürger, JEU Revue de théâtre

C’est fascinant d’observer les fantômes de la dynamique familiale qui suivent les personnages alors même qu’ils sont adultes et qu’ils ont quitté le nid familial […] Tous les personnages ont la fragilité et la transparence du verre, et ils tentent de refléter la lumière malgré la dureté de la vie

– Alexia Bürger et Fabrice Yvanoff Sénat en entrevue avec Sophie Gauthier, Est Média

À la lecture, je me suis rendu compte à quel point la forme me terrifiait et m’attirait, cette mémoire revisitée et donc du symbolisme qui s’en échappe de cet homme pris entre l’amour pour ces deux femmes et en même temps son désir de s’en échapper comme pour une question de survie, de survie mentale.

– Alexia Bürger, dans un article de Denis-Daniel Boullé, Fugues

Espace Prof

Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.