Le Prince

D’après l’oeuvre de
MACHIAVEL

Texte
OLIVIER MORIN et
GUILLAUME TREMBLAY
du THÉÂTRE DU FUTUR

Mise en scène
OLIVIER MORIN

Coproduction
THÉÂTRE DENISE-PELLETIER et
THÉÂTRE DU DOUBLE SIGNE

Le Prince

Avec
ANN-CATHERINE CHOQUETTE,
STÉPHANE CRÊTE,
MARIE-CLAUDE GUÉRIN,
OLIVIER MORIN et
GUILLAUME TREMBLAY

 

► RENCONTRE AVEC LES ARTISTES :
LE SAMEDI 8 FÉVRIER APRÈS LA REPRÉSENTATION DE 16H.

Résumé

Au IVe siècle de l’ère post-Google, les humains ont déserté la Terre et pris place à bord des Globotrons, qui sont en fait de redoutables vaisseaux-entreprises aux noms de Dollarama, Couche-Tard, Québecor, Ashton, Yoplait et Midi-Six. Alors qu’une guerre commerciale sournoise et barbare les oppose, une attaque imprévue ébranle celui que l’on surnomme le Prince, à sa première journée à la tête de l’entreprise familiale.
Quelle bâtisseuse a osé défier le Prince ? La fin justifie les moyens, paraît-il, mais la fin de quoi ? De la démocratie ? Du capitalisme ? Des grilled-cheese ? Qui peut vraiment se targuer d’offrir de bons conseils sur la meilleure manière de régner ?

L’Italien Nicolas Machiavel a écrit Le Prince au XVIe siècle sous la forme d’une lettre adressée au prince Laurent de Médicis. Il y prodigue des conseils politiques discutables, tels que « Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé » ou « Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser ».

Ces réflexions sur l’exercice du pouvoir forment un ouvrage incontournable, un livre de chevet pour de nombreux politiciens. Ceux qui l’ont lu, comme François Legault, savent que « Gouverner, c’est faire croire ».

C’est à Sherbrooke, au Théâtre du Double signe, compagnie ayant moult fois foulé les planches de la Salle Fred-Barry (Une fille en or, Britannicus Now), que s’est fomentée l’envie de s’attaquer au Prince avec comme frères d’armes les créateurs du Théâtre du Futur, qui radiographient l’inconscient collectif d’un humour toujours savant (Clotaire Rapaille : l’opéra rock, Le Clone est triste).

Ensemble, ils assaillent pour une première fois le grand plateau du TDP avec une adaptation ébouriffante qui, tournée vers demain, rappelle que les ficelles du pouvoir sont de tout temps bien emmêlées.

 

Biographies

Olivier Morin

Texte, Mise en scène et Interprète (Le Prince)

Olivier Morin

Guillaume Tremblay

Texte et Interprète (Mike)

Guillaume Tremblay

Ann-Catherine Choquette

Interprète (Catalina)

Ann-Catherine Choquette

Stéphane Crête

Interprète (Lorenzo)

Stéphane Crête

Marie-Claude Guérin

Interprète (Nikole)

Marie-Claude Guérin

Mot des créateurs

« L’Histoire nous a appris à nous méfier de ceux et celles qui nous dirigent. Est-ce qu’ils travaillent sincèrement pour le bien commun ?  À leur propre intérêt ? Entre altruisme, égoïsme et omnipotence, le peuple joue bien souvent à la courte paille.

Le pouvoir est une drôle de bibitte. Il y a tellement de façons de l’exercer, de raisons de le vouloir, de moyens pour le préserver, d’astuces et de pièges, de tactiques pour mettre la main dessus. Sans compter qu’il peut aussi nous piéger alors qu’on croyait l’avoir apprivoisé…

Dans Le Prince, ce sont ces jeux de coulisses qui expriment le mieux les motivations profondes de ceux qui rôdent autour du trône, à subir, à désirer ou à calculer l’espace qui les sépare du rôle de dirigeant.

Le pouvoir a porté de nombreux habits au fil des siècles. De quoi sera vêtu l’avenir ? C’est à nous d’y voir et de choisir l’étoffe de la cape et des épaulettes de notre destin ! »

– Olivier Morin et Guillaume Tremblay (Théâtre du Futur)

Équipes

Assistance à la mise en scène
et régie
ARIANE BRIÈRE

Scénographie
ODILE GAMACHE

Assitance à la scénographie
Sarah Bengle

Costumes
ESTELLE CHARRON

Assitance aux costumes
Cloé Alain-Gendreau

Lumières
MARIE-AUBE SAINT-AMANT DUPLESSIS

Musique
NAVET CONFIT

Accessoires
Angela Rassenti

Maquillages-Coiffures
Sarah Ladouceur

Conseil politologique
PRE ISABELLE LACROIX

Stagiaire
Léonard Turgeon

Dans les médias

Les capes et léotards chatoyants d’Estelle Charron ainsi que la scénographie imposante et polyvalente d’Odile Gamache offrent une trame visuelle réjouissante aux réflexions sur le pouvoir menées tambour battant par ces maîtres de l’humour absurde.

– Le Devoir

C’est une pièce absolument délectable ! […] On ne s’imagine pas que le théâtre ça peut être fou comme ça !

– Critique de Catherine Genest, Culture club (ICI Première)

Le scénario d’Olivier Morin et Guillaume Tremblay fait mouche, abordant par l’absurde des thèmes sérieux.

La musique de Navet Confit […] s’imbrique parfaitement dans la trame quasi haletante de ce suspense où les comédiens brillent par leur jeu, étincelants dans leurs costumes (magnifique conception d’Estelle Charron).

La mise en scène fluide d’Olivier Morin a été conçue avec beaucoup d’inventivité. Un travail d’équipe formidable avec la scénographe Odile Gamache. Ensemble, on assiste à de petits bijoux scéniques […]

– Critique de Jean Siag, La Presse

C'est un délice ! Le Prince, interprété par Olivier Morin, est un petit bibelot qu’on aimerait conserver pour soi… Mention spéciale aux tenues spatiales spectaculaires […] C’est à couper le souffle ! […] La distribution est impeccable !

– Critique de Karyne Lefebvre, Pénélope (ICI Première)

Olivier Morin fait la mise en scène et le fait avec tellement d’idées géniales et hilarantes. Il y a tellement de détails dans la mise en scène qui m’ont mise en joie, qui m’ont fait hurler de rire ! […] Allez-y ! Il faut profiter de cette grande aventure intersidérale !

– Critique de Claudia Hébert, Tout un matin (ICI Première)

C’est délicieusement absurde ! […] Il y a, dans cette folie futuriste, un texte très brillant avec des messages sous-jacents, toujours avec une touche d’humour caustique. […] Moi, ça m’a fait du bien. Une espèce de bouffée d’air frais. C’est à voir !

– Critique de Julie Jasmine Boudreau, À la une (ICI Première) [15min43] 

Astucieux et irrévérencieux, grossier et physique, pétri de références culturelles et de jeux de mots abscons, l’humour se montre sous ses multiples facettes en révélant par petites touches le gouffre de cynisme qui se cache sous la brillante surface. On s’amuse des bouffonneries qui voilent la sinistre réalité, et on se rend compte, par moments, qu’on rit jaune.

– Critique de JEU, revue de théâtre 

« Grâce à un récit qui se prête au ridicule, on assiste à un show pour le moins hilarant. [...] Un spectacle fascinant, coloré et qui nous fait voyager dans le cosmos du comique ! »

– Critique de Mattv

Une satire mordante aux résonances contemporaines !

– Critique de Red Lips talk 

On a essayé de voir comment s’exerce le pouvoir aujourd’hui. Ça parle de colonialisme, mais dans toutes sortes de situations. C’est plein de rebondissements.

– Olivier Morin en entrevue à Lagacé le matin (98,5)

Machiavel prodigue des conseils aux dirigeants, des stratégies pour éviter les erreurs, pour les aider à prendre – et à garder – le pouvoir. Le conseiller du prince ne donne pas de réponses. Il ne fait pas la leçon.

 – Olivier Morin et Guillaume Tremblay en entrevue avec La Presse

Aujourd’hui, on est dans une crise du pouvoir, avec la montée des autocrates et des extrêmes. C’est un super bon moment pour parler de ce que sont la démocratie, le totalitarisme, le colonialisme, le privilège du droit de vote, les écrans de fumée, les tactiques pour faire plaisir au peuple.

 – Olivier Morin et Guillaume Tremblay, en entrevue avec Le Devoir

Ce n'est pas juste de dire : « On sort notre boule de cristal, puis on imagine ce que c'est le futur. » Ce futur-là est placé là pour entrer en résonance avec notre quotidien [...] avec notre présent.

– Olivier Morin en entrevue chez Canal M, Aux quotidiens

Espace Prof

Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.