Le roi Lear

D’après l’œuvre de
William Shakespeare

Traduction et adaptation
Jean Marc Dalpé

Mise en scène
Jon Lachlan Stewart

Production
Surreal Soreal

Le roi Lear

Avec
Marc Béland,
Jérémie Francoeur,
Sharon Ibgui,
Simon Landry-Désy,
Emmanuelle Lussier-Martinez,
Lior Maharjan,
Clara Prévost
et Dominique Quesnel

 

► RENCONTRE AVEC LES ARTISTES :
Le mercredi 8 octobre après la représentation de 19h30

Résumé

Vieillissant mais non moins conquérant, le roi Lear se résout à renoncer à sa couronne, pour mieux profiter de la fin de ses jours et mourir en paix. Mais au moment de diviser son territoire entre ses trois filles, la benjamine Cordélia refuse de lui témoigner l’amour qu’il exige. Alors le nom de Lear se désagrège et tout l’univers royal se fissure jusqu’à s’écrouler. Que peut vraiment bâtir la prochaine génération si elle a grandi dans la violence et la guerre ?

En collaboration étroite avec le réputé traducteur shakespearien Jean Marc Dalpé, la compagnie en résidence Surreal SoReal (Jonathan : la figure du goéland) fait sienne cette tragédie implacable et cruelle du Barde immortel.
En découlent de saisissants portraits de famille qui appellent les voix à se dédoubler, les manteaux à s’enrôler et des marionnettes parasites à germer au creux des épaules.

 


 

SUPPLÉMENTAIRE
Dimanche 19 octobre à 16h30
(Tarif unique de 39$)

Biographies

Jean Marc Dalpé

Traduction et adaptation

Jean Marc Dalpé

Jon Lachlan Stewart

Mise en scène

Jon Lachlan Stewart

Marc Béland

Interprète

Marc Béland

Jérémie Francoeur

Interprète

Jérémie Francoeur

Sharon Ibgui

Interprète

Sharon Ibgui

Simon Landry-Désy

Interprète

Simon Landry-Désy

Emmanuelle Lussier-Martinez

Interprête

Emmanuelle Lussier-Martinez

Lior Maharjan

Interprète

Lior Maharjan

Clara Prévost

Interprète

Clara Prévost

Dominique Quesnel

Interprète

Dominique Quesnel

Mot du traducteur et adaptateur

Quand la transmission d’une génération à la prochaine se passe mal, l’univers se dérègle.
Quand les Vieux (têtus et condescendants) refusent de lâcher prise et cherchent à maintenir leur emprise sur le monde, le chaos suit.
Quand les Jeunes Héritiers (avides et impatients) cherchent à prendre le pouvoir en jetant aux ordures les aînés avec leur savoir et leur expérience, la tragédie n’est pas loin.

Lear est une allégorie. Nécessaire.
On dirait qu’elle a été écrite en réaction à un souper de famille qui a dérapé hier soir.

Quand les générations se dressent les unes contre les autres, nous nous mettons tous à sombrer.

Et aujourd’hui le monde brûle

Gloucester dit : « Nos meilleures années sont derrière nous ». Lui donnerons-nous raison ?

– Jean Marc Dalpé

Mot du metteur en scène

Je me souviens du moment précis où je me suis dit qu’il fallait faire cette pièce.
Je lisais le texte original, une scène de réconciliation entre deux personnages, et j’écoutais l’interprétation moderne des « Saisons » de Vivaldi, adaptée par Max Richter. Mon émotion, mon attachement aux personnages et la musique, tout y était. J’ai aperçu la pépite simple au cœur de la pièce : la famille, et la possibilité que, dans un monde chaotique, tout peut miraculeusement s’arranger.

Shakespeare a écrit Lear peu après des périodes de pandémie et de guerre. On voit dans ses personnages et dans la structure un monde — non, un univers —  en transformation.

Quelque chose va se transformer. Le futur va arriver. Que faut-il lâcher, modifier, transformer pour s’y préparer ?

Ce qui m’allume, me touche, me fait rire dans Lear, c’est la force et la violence avec laquelle chaque personnage se lance dans cette transfiguration d’eux-mêmes, pour s’adapter, vivre dans ce nouveau monde, affronter un futur impossible.

Je veux prendre un moment pour féliciter toute l’équipe, en particulier l’équipe de production et de conception. On est tous devenus fous en escaladant la belle montagne qu’est Le Roi Lear.
Mon travail sur ce projet est dédié à Claude Poissant et à mon père, Kent Stewart.

– Jon Lachlan Stewart
Directeur artistique, Surreal SoReal

Remerciements

Alice Pascual,
Bibliothèque de L’École Nationale de Théâtre,
Bruno Calumbo,
Cynthia Wu Maheux,
Erin Shields,
Espace Libre,
Étienne Lou,
Infinite Theatre,
Jane Heyman,
Kevin Cavecin,
Louis-Charles Lusignan,
Roxanne Bédard,
Sala Rossa,
Theatre Motus,
Union Des Artistes,
Youtheatre,
Zach Fraser,
Victoria Diamond

Équipe

Assistance à la mise en scène et régie
Félix-Antoine Gauthier

 Scénographie 
John Doucet

Lumières
Paul Chambers

Assistance aux lumières
Jordana Natale

Costumes
Caitlin Ross

Accessoires et marionnettes
Alizée Millot

Coaching musical
Zeneli Codel

Direction de production
Jacinthe Nepveu

Direction technique
Ève Pilon-Senterre

Stagiaires
Gabriel Proulx Dumay
et Philippe David

Patine du décor
Samuel St-Pierre (Atelier Accessoires)

Dans les médias

Jean Marc Dalpé, grand traducteur de l’œuvre de Shakespeare, réussit encore une fois à insuffler au texte cette énergie unique [...] Il faut finalement souligner la grande qualité de la distribution qui porte sur ses épaules cette nouvelle déclinaison du Roi Lear. Marc Béland est criant de vérité [...] je suis sortie de la représentation avec le sentiment d’avoir assisté à un très (très) beau moment de théâtre, avec, en prime, une proximité avec les interprètes que seules les petites salles peuvent offrir. C’est un privilège dont personne ne devrait se passer.

– Critique de Stéphanie Morin, La Presse

Marc Béland fascine par la précision et la vérité de son jeu. [...] une proposition artistique à la fois éloquente, captivante, un brin ludique et visuellement fort intéressante. Le dispositif scénique élaboré par John Doucet [...] conjugue pertinence et beauté.

– Critique de Sophie Pouliot, Le Devoir

Puissant, touchant, toujours criant d’actualité, Le roi Lear, dans cette nouvelle version, est une excellente relecture de l’oeuvre du Barde, le tout porté par une solide distribution et un Marc Béland au sommet de sa forme. À voir !

– Critique d'Hugo Prévost, Pieuvre

Dalpé insuffle une langue vive, québécoise, actuelle, qui conserve toute la force tragique de l’original tout en laissant place à un humour subtil. […] La distribution se distingue par sa justesse […] Un spectacle intense, proche du public, qui confirme toute la pertinence de revisiter les grands classiques.

– Critique de Laurent Imbault, Global Goodness

[Jon Lachlan Stewart] a une façon de vouloir raconter cette histoire, sans se perdre dans la littérature […] pour nous la raconter dans l’action. C’est-à-dire épuré de tout ce qui est digression ou répétition, en intégrant aussi des marionnettes. […] C’est très intéressant !

– Marc Béland, en entrevue avec Karyne Lefebvr, Dis-moi ce que tu lis (ICI Première) [à 4min57s]

Espace Prof

Que ce soit pour la sortie d’un groupe d’élèves ou la sortie d’un niveau complet, le Théâtre peut recevoir jusqu’à 800 spectateurs par représentation, sauf dans de rares exceptions.